Jean LEDOCQ, photographe amateur
Né en 1939, Jean Ledocq fut initié à la photographie dès son plus jeune âge : servant d’abord de modèle à son père, il a été très vite été attentif tant à la prise de vue qu’au tirage papier, puisque il l’accompagnait partout, et qu’une chambre noire avait été installée dès avant sa naissance dans la maison familiale.
Longtemps adepte de la photographie argentique, il a gardé de son père, la volonté de ne fixer sur la pellicule que des sujets d’une esthétique soignée, refusant à tout prix la recherche de l’attention par le sensationnel de la violence et de la misère, voire, comme on le voit trop souvent, du sordide.
Faisant preuve d’un éclectisme sans doute atavique, il ne se débarrasse jamais d’une certaine volonté de reportage, ce, quelle que soit l’émotion suscitée par le sujet capté ; ses passions pour la nature, la mer, les rivières et les bateaux, qui transparaissent dans toute son œuvre picturale, ne l’empêchent pas de s’adonner occasionnellement au portrait.
Au début, il n’avait recours au traitement numérique que pour réaliser librement, sur imprimante à jet d’encre, des cadrages impossibles à la prise de vue ou pour traiter fidèlement, en noir et blanc, les sujets qui s’accommodent de cette discipline exigeante ; il utilise aussi certains logiciels simples pour restaurer des clichés anciens et pour présenter les clichés de son père, dont il a conservé les négatifs de format 6×6.
Il utilise depuis quelque temps un appareil numérique, mais il a conservé les habitudes et les impératifs propres à l’argentique et à la diapositive, qu’il a longtemps pratiquée ; il cadre souvent à la prise de vue et il se refuse strictement à utiliser les moyens numériques à des fins « créatives ». Depuis quelque temps, il recadre des clichés ; des portraits par exemple, le plus souvent en noir et blanc.
Le recours à la prise de vue numérique lui a permis de revenir au portrait posé ; mais, en intérieur, il n’a pas abandonné l’usage des spots puissants autorisant le piqué indispensable à une représentation fidèle et intéressante du modèle féminin, et, en particulier de son regard.
Depuis 2003, il a exposé 18 fois en solo (sur plus de 75 participations diverses).
D’autre part, il participe chaque année, en y présentant trois clichés, au salon d’ensemble organisé par le centre culturel de Beloeil, et a, jusqu’au décès de Monsieur Simon qui les organisait, présenté six œuvres lors de chacune des rencontres photographiques annuelles d’Hergnies (F).
Il est membre, en tant que photographe, de l’association française multidisciplinaire Art Image ( https://artimage.book.fr/ ).
N.B. : Originaire de Charleroi, après y avoir fait ses études secondaires, il est venu à Mons, à la Faculté Polytechnique, où il fut successivement diplômé Ingénieur Civil électricien en 1961 et mécanicien en 1962.
Il y a fait toute sa carrière dans le département de mécanique, et est professeur émérite depuis 2004, mais y reste chargé d’enseignement, et est, d’autre part, conseiller indépendant en ingénierie mécanique.
Jean Ledocq, dit JYHEL
Avenue de Gaulle 123 – 7000 MONS
0479/22.98.96
jean.ledocq@skynet.be
Historique des expositions
Environ 76 depuis 2003 dont 18 en solo
Belgique :
St Ghislain, Longo chaussée du Roeulx, Bains douches, Chapelle St Quentin, Intimerrance, Beersel, Vresse sur Semois, Cobalt International, Quevaucamps (annuelle), Carnières, Rance, Ghlin, Ambroise Paré.
France :
Cousolre, Hergnies (annuelle), Condé sur Escaut, Gommegnies (annuelle), Hautmont, Le Quesnoy, Avesnes, Louvroil, Maubeuge, Bavay
Les lieux en gras concernent des expositions en solo