Nicole De Pessemier, épouse LEDOCQ

Nicole DE PESSEMIER, photographe amateur

Née en 1947 au « Congo belge », Nicole De Pessemier, épouse Ledocq (dite NYLOU), eu très tôt conscience de son intérêt pour la photographie.

Il s’agissait le plus souvent de clichés obtenus par contact à partir des négatifs argentiques de format 6 x 9, sortis de l’appareil à soufflet de son père. En noir et blanc, bien sûr.

Après la fuite forcée qui a suivi les troubles consécutifs à l’indépendance du « Zaïre », elle doit avouer qu’elle n’a plus guère pensé à la photographie.

Ce n’est qu’une fois venue la maturité, qu’est apparu chez elle ce désir de pérenniser certains moments de sa vie. Ce fut, comme pour la plupart d’entre nous, sous la forme de tirages commerciaux de format 10-15. Tirages classés avec soin dans des albums adéquats, qui lui sont toujours très utiles.

Elle a d’ailleurs convaincu Jyhel, peu après leur rencontre en 1996, de renoncer à la diapositive. Il pratiquait ce format depuis des années, autant professionnellement qu’en famille, il est donc passé aux négatifs couleurs, toujours argentiques évidemment. Il n’est passé au numérique que lorsqu’elle lui a offert le « bridge » Konica Minolta qu’elle utilise actuellement.

La passion avec laquelle son mari s’est toujours préoccupé, comme son père, de produire des clichés de qualité, ne pouvaient que l’influencer et lui faire rechercher la même rigueur dans la présentation des clichés… surtout depuis son usage intensif de l’informatique puis son entrée dans le monde des expositions.

Ce n’est pas le fait qu’elle se lève à quatre heures du matin qui les empêche de travailler ensemble. Aussi bien lors de leurs ballades du dimanche (qu’ils ne font jamais sans leur appareil respectif) que lors du dépouillement de leurs prises de vue…pour lequel ils disposent chacun de leur station de travail.

Cette similitude dans la recherche de la qualité, ne l’empêche nullement de rechercher des sujets très différents de ceux qu’affectionne son partenaire, ni de conserver des clichés au charme particulier, clichés que Jyhel, ne capte même pas. A l’ opposé de son épouse, ses prises de vue restent parcimonieuses : une quinzaine, quand elle en prend 300 !