Vincent NAVEZ

Vincent NAVEZ, photographe

Vincent Navez est né en 1973 à Mons. C’est à 12 ans qu’il a  découvert les joies de la photographie. Au fil des appareils, cette envie de figer l’instant ne l’a jamais vraiment quitté. Ses appareils non plus. Boîte à gants, sac, poches, toujours un moyen de fixer la vie.

Avec l’arrivée d’un chat dans la famille (baptisé Peket de son origine Liégeoise), l’envie de faire des clichés d’animaux devient plus présente. La naissance de son premier enfant le pousse à l’acquisition d’un reflex numérique. Il utilisais alors des compacts. A partir de ce moment, la joie de fixer des instants de la vie ne le quitte plus.

À 34 ans, il quitte un emploi « nomade » dans les télécoms pour un travail plus organisé dans le secteur du transport public. L’idée des horaires de bureau est de lui permettre d’avoir plus de temps organisé, dont les week-end, et par là, donner libérer plus de temps pour son hobby.

Autodidacte, par le biais de forums internet et de différents cours en ligne, la photographie devient une passion.
À 40 ans, suite à un événement très lourd de sa vie familiale, il se cherche une nouvelle voie d’expression. Une façon nouvelle pour lui de faire passer des émotions. La photographie se l’approprie.

Ses premiers amours restent la faune et la flore. Pairi Daiza est pour lui une source inépuisable. Mais résidant maintenant en intra-muros, il découvre la ville de Mons, sa ville de cœur, et ses environs à travers l’objectif de mon appareil.

Les animaux sont pour lui une source de naturel et de spontanéité. Passer des heures à attendre le bon moment pour fixer un instant est magique. Par le biais de quelques portraits, les enfants présentent également ce côté spontané, « vrais » qui offrent des moments d’une grande authenticité photographique. L’architecture, les bâtiments, les rues, les gens dans leur quotidiens l’attirent de plus en plus.

Quand il prends un cliché, c’est pour répondre à une émotion ressentie. Beauté, joie, peine, tristesse,… Le langage émotionnel est tellement riche. Et c’est cette émotion qu’il essaie de transmettre, dans l’espoir que la personne qui la regardera ressentira à son tour des émotions. Si c’est le cas pour une seule personne, son cliché est réussi et remplit son œuvre.

Il aime beaucoup se balader (avec un appareil), randonner, lire et écrire. Comme pour la photographie, il lui arrive qu’un détail lui donne envie d’écrire quelques phrases et un poème peut naître de ces mots… peut être une découverte pour l’avenir?